| Résumé : |
Plus de la moitié des Français possède un animal de compagnie : 7,5 millions de chiens, 14,9 millions de chats, par exemple.C’est dire la difficulté qu’éprouvent les personnes vulnérables qui doivent être hospitalisées ou entrer en institution.Un arrêté est publié en 2025, garantissant le droit aux résidents d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de prendre avec soi son animal de compagnie, sous certaines conditions. Les aides-soignantes (AS) seront donc amenées à côtoyer les animaux de compagnie sur leur lieu de travail. La direction de quelques Ehpad avaient déjà permis à des résidents de venir avec leur animal de compagnie, sans attendre la loi. À entendre certains soignants, cette “cohabitation”, dont la mise en place a parfois pu être périlleuse, a été enrichissante bien entendu pour le propriétaire de l’animal mais aussi pour les autres résidents et les professionnels. Ce nouveau cadre les a cependant questionnés sur la place que pourrait avoir un animal (domestiqué) dans les établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS): l’animal serait-il propice à procurer un bien-être autre que celui apporté par des professionnels de santé ? Quelle pourrait être la place de l’animal dans la prise en charge soignante ? Est-ce compatible avec l’état fragilisé des résidents ? |