Résumé : |
L’inclusion est désormais une obligation légale et un attendu incontournable pour les institutions sociales et médico-sociales. En somme, tous les professionnels du secteur sont incités à transformer leurs pratiques, en vue de s’adapter, voire à se déterminer (de nouveau et de fond en comble) par rapport à cette injonction. Quoi qu’on pense de cette « nouvelle » donne, elle est sans doute l’occasion de (se) questionner sur les postures professionnelles et sans doute de revoir quelque peu la définition d’une professionnalité parfois mise en cause en son nom. La relation éducative en est-elle transformée, et dans quelle mesure ? Les savoir-faire et savoir-être des professionnels sont-ils menacés dans leur essence ou bien peuvent-ils être mis en valeur sur des modes encore à inventer, à la lumière de l’inclusion ? Les enjeux de la relation d’accompagnement peuvent-ils profiter de ce nouvel angle d’approche ? Bref : comment « inclure l’inclusion » dans les postures de professionnels qui de tout temps se sont remis en question et qui, bien souvent, ne demandent pas mieux que de toujours exercer de la meilleure des manières leur professionnalité ? |